je peins mon mur
1/ je m’occupe d’abord des détails
C’est fou non ? Mais avant d’attaquer les murs au rouleau, je peins les bords des plinthes, les angles des murs et du plafond au pinceau. C’est ce qu’on appelle rechampir. Et pour travailler sans que ça dégouline, je trempe seulement 1/3 des poils de mon pinceau dans le pot de peinture. Avant de commencer, je frotte mon pinceau et mon rouleau sous l'eau s'il sont neufs : comme ça j'enlève tous les poils qui ne tiennent pas. Je les essore bien.
2/ je prépare mon rouleau
Je verse ma peinture dans le bac à peinture et j’y trempe mon rouleau. Je l’essore en le faisant rouler sur les stries de la grille d’essorage. C’est l’astuce pour éviter les coulures.
3/ je commence petit
Je suis raisonnable et je passe le rouleau verticalement sur un carré d’environ un mètre de côté puis je repasse sur le même carré, mais cette fois-ci à l’horizontale. Et pour les perfectionnistes, une dernière fois à la vertical.
4/ j’avance en grand
Lorsque le carré est peint, je lisse sans rajouter de peinture en étant léger avec mon rouleau (au contraire de la peinture glycéro qu'il faut "tirer") et je fais un autre carré qui chevauche légèrement celui que je viens de terminer. Si je fais une pause, j’enferme mon matos dans un sac plastique. Bien à l’abri, il ne séchera et je pourrai à nouveau l’utiliser sans passer par la case nettoyage. Et j’attends que ça sèche avant de passer la seconde couche.
Difficulté :
Mes outils
outils XS : rouleau à peinture, pinceau à rechampir, bac à peinture, grille
outils XL : escabeau
Mes ingrédients
pot de peinture
Le truc de lilibricole
Pas question de s’arrêter en cours de route. Quand je commence un mur, je vais jusqu’au bout et j’évite ainsi les vilaines reprises.
Un geste pour l'environnement
Si j’utilise une peinture à base de solvant, je récupère le white-spirit qui sert à nettoyer mes pinceaux dans une bouteille plastique que je jette à la déchetterie. pas dans mon évier !