Loisirs creatifs : quand les bricoleuses se mettent aussi a sublimer le bois
(2 Octobre 2016)

Brodeuses, couturières, tricoteuses, oui. Mais pas seulement. Sur la très féminine planète Do-It-Yourself, on touche à tout. Jusqu’à la menuiserie. Trucs, astuces et histoires de bois au salon ID Créatives.

"Au départ, l’idée était toute simple : apprendre aux femmes à réaliser des petits travaux d’électricité, de plomberie, de fixation. Et puis.. « On s’est rendu compte que les besoins concernaient beaucoup plus les meubles abîmés », explique Kelly Dorville, la responsable qualité de Lilibricole, qui propose des ateliers gratuits tout au long du salon ID Créatives, à Eurexpo.

Changement de fusil d’épaule trois mois à peine après le lancement de son concept. La boîte parisienne crée et étoffe progressivement son offre autour de la thématique. C’était il y a sept ans. Et le cap n’a pas changé.
Envisager son environnement autrement

« On leur apprend à préparer un meuble, à le customiser, à travailler les matières. On touche même maintenant à la menuiserie pour changer un tiroir, réparer une table… »

Du coup pinceau esthétique à un ouvrage de fond bien léché, il n’y a qu’un pas. Et quand les femmes passent au rabot, ça envoie du bois.

« Ce placard qu’on ne peut plus voir en peinture, on le remodèle, on le transforme à son image. Et on finit par voir tout son environnement autrement, à envisager un meuble “ringard� sous l’angle plus beau de ce qu’on pourra en faire. C’est très addictif », affirme Kelly. Jusqu’à s’en vider les poches ? Pas forcément.

« Bien sûr, il y aura toujours un minimum d’achats : des consommables qui permettront de donner l’effet recherché. Certaines marques proposent des produits tout faits, un peu plus onéreux, mais si on veut de la qualité ».
Miser sur la location ou l’échange d’outil

Pour le reste, il n’est pas forcément nécessaire d’investir dans des outils lourds, qui risqueraient de prendre la poussière, une fois l’ouvrage achevé. Si on en a dans les bras, on peut miser sur la cale à poncer ou bien, tout simplement, louer à la journée. De plus en plus de magasins de bricolage proposent cette option. Sans oublier les réseaux de prêts de matériels et autres objets entre particuliers."


Article de Céline Bally dans Le Progres.fr du 01102016